L’utilisation de vignette clinique permet de décomposer et d'analyser diverses dimensions du risque suicidaire en trois composantes : les facteurs de risque associé à l’émergence du contexte suicidaire, l’urgence possible du passage à l’acte et la dangerosité (létalité) du scénario suicidaire.

En plus d’une démarche d’analyse des éléments de risque, le psychologue doit être en mesure de créer une alliance avec le client en détresse ou en crise, permettant : 

• de faciliter le dévoilement fiable des conduites suicidaires;
• l’adhésion dans le plan de traitement;
• la transmission de l’espoir d’un mieux-être possible.

Les particularités épidémiologiques et étiologiques chez les enfants, les adolescents et les adultes sont abordés. Un survol des instruments de mesures connus pouvant soutenir le recueil de données permet de mieux comprendre les avantages et les limites de ceux-ci. Enfin, la prise en compte de l’ensemble des éléments permet au psychologue de formuler un jugement clinique permettant de déterminer des actions à prendre soit en urgence, à court terme ou à moyen terme. Les obligations légales et la prise de notes permettant de documenter les décisions cliniques sont également abordés lors de cette formation.

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Les activités de formation continue reconnues par l’Ordre des psychologues du Québec sont souvent ouvertes à différents intervenants en santé mentale. L’Ordre rappelle que la pratique de certaines activités, telles que l’évaluation des troubles mentaux, l’évaluation des troubles neuropsychologiques et la psychothérapie, est réservée à certains membres d’ordres professionnels. En suivant une activité de formation continue reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec, le participant doit s’assurer qu’il ne met pas en pratique des activités pour lesquelles il n’est pas habilité par la loi.

La Dre Monique Séguin, psychologue, est professeure au Département de psychoéducation et de psychologie de l’Université du Québec en Outaouais ainsi qu'une scientifique renommée dans le domaine de la suicidologie. Elle a à son actif plus de deux cents publications scientifiques et a conduit ou supervisé de nombreux projets de recherche dans plusieurs pays au sujet de la crise, des trajectoires des personnes décédées par suicide, des conséquences d’un décès par suicide et des dispositifs de postvention. Elle est chercheuse au sein du Groupe McGill d’étude sur le suicide et membre du Réseau québécois de recherche sur le suicide. En 2020 elle a eu l’honneur d’être intronisée au Cercle d’excellence du Réseau de l’Université du Québec (UQ).

La Dre Marie-Claude Geoffroy est professeure de psychologie scolaire et de l’enfant à l’Université McGill depuis 2018 et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en prévention du suicide chez les jeunes. Dre Geoffroy dirige la division McGill du groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant. Depuis 2022, elle dirige une nouvelle équipe de recherche interuniversitaire sur la prévention du suicide chez les jeunes financée par les fonds de recherche du Québec – Société et culture. Ses travaux ont donné lieu à plus de 75 publications dans des revues scientifiques prestigieuses, dont Lancet Psychiatry et JAMA Psychiatry. Elle est connue pour ses recherches longitudinales sur le suicide chez les jeunes et pour ses interventions de promotion de la santé mentale, notamment en lien avec la nature.